Abstract
Our research addresses the involvement of photography as a tool in the process of heritage valorization of sites to be discovered in the Tidjditt neighborhood, located at the heart of the ancient city of Mostaganem (Algeria). “Tidjditt Project Art” is an exhibition that presents visitors with a series of images documenting, through a visitor’s itinerary, the entrance doors and access points of old houses or buildings. It highlights, through the reception of images by visitors, not only an individual connection to the past but also the temporal relationships between the memory of social groups, the history of the site, and its current and future heritage valorization. Photography serves as a means for historical understanding and is approached as a catalyst for creating a visual narrative of places, attaching great importance to distinctive features of routes and historical contexts to be discovered. Visitors are encouraged to recognize the imprint of time on space by interpreting landscape forms and their variations from one image to another. The currently collected photographic series are at the core of the analysis as they engage visitors in a quest for recognition and orientation within heritage sites. The objective is to shape a thoughtful and deliberate future considering various constraints, responding to the necessity of preserving and transmitting a historical monument to future generations.
Keywords: Photography, Heritage valorization, Tidjditt, neighborhood, Visual narrative, Historical understanding.
Introduction
Notre étude explore le rôle de la photographie en tant que dispositif dans le processus de valorisation patrimoniale des sites à découvrir dans le quartier de Tidjditt, situé au cœur de l’ancienne ville de Mostaganem. L’exposition «Tidjditt Project Art» présente une série d’images capturant, à travers un itinéraire de visite, les portes d’entrée et d’accès de maisons ou d’édifices anciens. Elle met en lumière, grâce à la réception des images par les visiteurs, non seulement la relation individuelle au passé, mais aussi les liens temporels entre la mémoire des groupes sociaux, l’histoire du site et sa valorisation patrimoniale actuelle et future.
En tant que moyen de compréhension historique, la photographie est considérée comme un catalyseur pour créer un récit visuel des lieux, accordant une importance particulière aux caractéristiques distinctives des parcours et au contexte historique à découvrir. Le visiteur est invité à discerner l’impact du temps sur l’espace en interprétant les formes paysagères et leurs variations d’une image à l’autre.
Les séries photographiques actuellement rassemblées occupent une place centrale dans notre analyse, car elles engagent le visiteur dans une quête de reconnaissance et d’orientation au sein des sites patrimoniaux. L’objectif ultime est de façonner un avenir réfléchi et délibéré en tenant compte des diverses contraintes, en réponse à la nécessité de préserver et transmettre un monument historique aux générations futures.
Pourquoi la photographie est-elle une porte d’entrée vers le patrimoine ?
Le titre de cet article propose une exploration du patrimoine à travers une approche visuelle, mettant en évidence comment les aspects sociaux et culturels de l’image peuvent enrichir la perception de l’observateur. Ce dernier, naturellement enclin à utiliser les technologies audiovisuelles, se retrouve ainsi doté d’un outil puissant pour produire des connaissances sur le patrimoine matériel et immatériel.
Comment alors aborder la relation entre la photographie et le patrimoine ? Cette question explore le rôle de la photographie dans la transmission du savoir au public, son utilisation pour représenter les monuments historiques, et son importance dans la recherche sur la diversité architecturale, en comparaison avec les autres moyens multimédias.
En effet, la photographie dépasse son rôle de simple outil de valorisation pour les masses (Edwards, 2023) ; elle est désormais intégrée couramment dans diverses disciplines scientifiques. L’image est perçue comme un support durable de la parole. Des chercheurs, inspirés par des anthropologues tels que Margaret Mead et Gregory Bateson aux États-Unis (Jacknis, 1988), ainsi qu’André Leroi-Gourhan, Luc de Heusch et Jean Rouch en Europe, ont développé un intérêt marqué pour la photographie.
La communication visuelle dans les sciences sociales découle de l’analyse de l’utilisation des images médiatiques sur la diversité culturelle (Saouter, 2007). L’emploi de photographies pour rassembler des données sur une culture ou un patrimoine méconnu s’avère être une technique de recherche fiable. Notre étude se concentre sur l’analyse et l’interprétation des images perçues par les observateurs comme un support d’information en soi, et comme des documents ethnographiques et historiques.
Ces observations offrent non seulement des informations descriptives sur les objets patrimoniaux ou les sites anciens de Tidjditt, mais révèlent aussi les interprétations personnelles des habitants de Mostaganem, telles qu’elles se manifestent dans les images sélectionnées par nos soins. Cette approche repose sur une réflexion construite autour des réceptions d’images, nous conduisant à formuler des réponses sur notre manière d’imaginer les points historiques et les sites patrimoniaux à restaurer, préserver ou réhabiliter.
Nous cherchons ainsi à donner un sens aux photographies, en passant de l’analyse de l’image observée à l’étude des processus et des contextes impliqués dans la prise de décision pour la sauvegarde du patrimoine de Tidjditt.
Le projet artistique Tidjdit’s Art Project
Ce projet artistique est une exploration immersive de la vieille ville de Mostaganem à travers une variété de médias et d’expression artistiques (Dewey, 2005). En participant au colloque national sur la préservation du patrimoine de Mostaganem, qui s’est tenu le 22 et 23 avril 2024 au département d’architecture (fig. 1, 2 et 3) en partenariat avec l’association Culturelle pour la préservation du Patrimoine de Tidjditt. L’objectif est de captiver les visiteurs en les plongeant dans une expérience multisensorielle qui célèbre l’histoire, la culture et le patrimoine de la région.
Ce projet artistique multimédia met en lumière la vieille ville de Mostaganem « Tidjditt » à travers une exposition thématique immersive.
Contenu des photographies
En ce qui concerne la prise des photographies, le photographe accordera une attention particulière à la signification littérale ainsi qu’aux implications symboliques qui en découlent. Il identifiera les diverses thématiques présentes dans ses collections tout en soulignant celles qui sont absentes (Vancassel, 2007). Les 30 clichés, de tailles variables, imprimés sur du papier d’art de haute qualité, capturent l’essence même de la vieille ville. Ces photographies, qui ont été réalisées pour fournir une première impression de la réalité, sont ensuite imprimées sur toile, formant ainsi 10 panneaux mesurant 1,20 m sur 2,00 m. Ces panneaux présentent une sélection de photographies anciennes et récentes montées sur châssis, offrant ainsi une exposition à hauteur des yeux pour les visiteurs.
Du point de vue de la composition artistique, l’exposition explore l’héritage matériel, immatériel et spirituel de la ville à travers une variété de médias, offrant ainsi aux visiteurs une expérience immersive et enrichissante (Addoun et al ; 2023).
Les panneaux sont exposés dans le hall de l’auditorium de la FSEI (Faculté des Sciences Exactes et de l’Informatique), où s’est déroulé le colloque.
Préparation du colloque : quelle stratégie de mobilisation collective pour la préservation et la transmission du patrimoine ?
Dans le cadre de la préparation du colloque national sur le patrimoine et sa mémoire, des réunions de discussion ont été organisées avec les membres de l’association et les enseignants-chercheurs du département d’architecture de l’UMAB (Université de Mostaganem Abdelhamid Ibn Badis). Quelques représentants d’étudiants ont également pris part partiellement à ces réunions préparatoires.
Une réunion importante a suivi la première rencontre préparatoire du Colloque sur la préservation du patrimoine de Mostaganem, qui s’est tenue le 15 mars 2023 à l’université. Cette rencontre a été organisée par la Pr. Hadjira Benoudnine, alors Vice-rectrice et responsable des relations extérieures de l’université de Mostaganem, avec une délégation de l’association de Tidjditt et la participation du chef de département d’architecture, le Dr. Madjid Chachour.
Lors de cette rencontre, la délégation a présenté un exposé sur le projet du colloque, et la responsable des relations extérieures de l’université a confirmé le principe d’un accord mutuel pour la tenue de ce colloque.
Au cours de cette réunion, tous les aspects du colloque ont été abordés : l’état des lieux du site de Tidjditt, les recherches entreprises et en cours par les architectes sur le terrain et les enseignements à en tirer, les axes que devrait aborder le colloque, les moyens de financement alloués à sa réussite, la logistique mise en œuvre, etc. Une deuxième réunion s’est tenue le 18 avril 2023 au département d’architecture de Mostaganem. Elle a débuté par un exposé du Dr. Mustapha Ghobrini, membre de l’association, psychologue et enseignant-chercheur à la faculté des sciences sociales de l’université de Mostaganem, sur les objectifs de l’association, en se référant à son texte du 16 février 2023.
Ensuite, le président de séance, le Dr. Madjid Chachour, organisateur du colloque national, a donné la parole aux enseignants architectes pour partager leurs expériences et leurs recherches sur les sites historiques ainsi que les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre des projets de restauration.
Les enseignants architectes suivants ont partagé leurs expériences : Samir Nedjari, architecte spécialisé dans les sites patrimoniaux et consultant pour le ministère de la Culture et du Patrimoine, a dirigé des initiatives sur le terrain, notamment des projets pilotes de restauration et de formation. Il a supervisé la conception des plans d’exécution pour les interventions à Tidjditt.
Zoubida Maaraf, architecte et chercheuse spécialisée dans la restauration du patrimoine ancien à Mostaganem, a souligné les problèmes rencontrés depuis 2013. Elle a mis en lumière les démolitions illégales de maisons par l’État, sans autorisation ni consultation des autorités compétentes, telles que la direction de la Culture. Elle a également mentionné le travail de Feu Abdelkader Bourahla, chercheur et historien, pour classer les sites historiques, ainsi que les efforts de l’association «Djanatu-Al-Arif» dans ce sens. Ces démarches ont conduit à la publication du décret exécutif du 27 juillet 2015, définissant le périmètre préservé de la vieille ville de Mostaganem. Cependant, malgré cette reconnaissance officielle, les démolitions illégales persistent, altérant toujours davantage le caractère ancien du quartier.
Soumaya Hassam, enseignante-chercheuse en architecture des monuments et membre de l’association Santé de Sidi El Houari d’Oran «SDH Oran», a témoigné de son expérience lors de sa collaboration avec l’association dans des projets de réhabilitation. Elle a souligné le manque de financement dédié spécifiquement à la restauration des sites historiques, les fonds étant plutôt alloués aux frais de fonctionnement et à la formation du personnel. Dans le cadre du colloque, Les personnes présentes ont proposé trois axes : présenter l’état actuel de la recherche sur la restauration des sites historiques en Algérie, décrire les travaux de restauration réalisés jusqu’à présent, et préparer des plaidoiries. Ils ont souligné le rôle déterminant des citoyens actifs appartenant à des associations culturelles dans la mobilisation des habitants.
Quant à Rafika Bouchaar, architecte et enseignante-chercheuse, elle a abordé le sujet négligé du rôle de l’habitat social, souvent au détriment de la préservation de l’espace public et du patrimoine architectural ancien. Elle a insisté sur l’importance de réhabiliter ces espaces et de redonner vie aux lieux abandonnés. Son intérêt pour la cartographie dans la sauvegarde des sites a été mis en avant, soulignant la nécessité de disposer de relevés topographiques pour mieux comprendre l’histoire de ces lieux. Elle a partagé ses expériences de recherche sur la vieille ville d’Oran, la casbah, et les palais de l’époque ottomane.
Les observations de Fatima Benchenni, architecte et enseignante-chercheuse à l’UMAB, sont frappantes. Au cours de ses recherches dans les quartiers anciens de Mostaganem, elle a souligné, lors de la présentation de son mémoire sur «Le patrimoine de la ville de Mostaganem», que la municipalité se contente souvent de sensibiliser sans réellement impliquer les habitants dans le processus de restauration. Bien qu’un circuit touristique ait été proposé dans les plans de sauvegarde des anciens quartiers, une lacune persiste entre le cadre juridique et sa mise en application. Elle a également abordé le problème de l’héritage des bâtiments, occupés ou abandonnés, où plusieurs familles ne bénéficient pas d’aide ou de conseils des services d’urbanisme ou domaniaux. Il arrive que des maisons abandonnées soient squattées par de nouveaux occupants dont l’identité est souvent inconnue.
Les membres de l’association ont également exprimé leurs points de vue. Parmi eux, Charef Kassous, Président de l’Association de la Presse de Mostaganem (APM) et responsable de la communication de cet événement dans le journal «Carrefour d’Algérie», a révélé qu’entre 3 et 4 % des maisons situées dans ce vieux quartier de Mostaganem, construit dans un style architectural arabo-musulman pendant la période du protectorat turque, sont confrontées à des questions juridiques liées à la propriété. Alors qu’une étude de l’URBOR en 2000 visait la réhabilitation du quartier de Tidjditt, le respect des normes de restauration pour les bâtiments anciens est souvent négligé. Il estime que l’objectif du colloque est de déclencher un programme de réhabilitation à court terme.
Said Debladji, artiste plasticien et enseignant-chercheur au sein du département des arts, a mis en lumière l’importance de l’intervention socio-culturelle dans le processus de réhabilitation. En collaboration avec l’école des beaux-arts et d’autres intervenants, il promeut l’art en tant qu’agent social instructif pour la préservation de la mémoire vivante de la ville de Mostaganem. Il est manifeste que les habitants autochtones de ce quartier témoignent d’une volonté d’appartenance identitaire patrimoniale propre à Mostaganem. Par conséquent, il propose un programme d’une «année culturelle Tidjditt», en parallèle à la préparation du colloque national.
Dans le cadre de la réunion présidée par Madjid Chachour, une synthèse du débat a été proposée, mettant en lumière les problèmes suivants :
- La non-application de la loi.
- La faible coordination et participation entre les différents organismes étatiques et/ou associatifs.
- Un manque flagrant de coordination avec la direction de la culture de Mostaganem.
- Le besoin d’un apport technique et d’expertise proposé par des enseignants architectes de l’UMAB.
Quant aux objectifs centraux du colloque, ils sont classés selon leur importance :
- La préservation et la protection de la mémoire et de l’identité de la société algérienne, de son histoire millénaire.
- La sensibilisation des différents organismes sur le terrain, chargés de la réhabilitation et de la restauration, qui accusent un retard certain dans les interventions et exécutions des projets.
- La distribution des rôles et l’attribution respective des organismes concernés par la restauration des sites historiques, en simplifiant les modalités d’exécution.
- La définition optimale du rôle des institutions universitaires engagées dans la réhabilitation et la restauration des sites historiques.
- Le traitement des obstacles et des ambiguïtés juridiques concernant l’application des dispositions du Décret exécutif n° 15-209 du 11 Chaoual 1436 correspondant au 27 juillet 2015.
- L’arrêt des destructions des sites historiques, la définition de procédures et le soutien technique pour les reconstructions, tout en assurant une information et une sensibilisation adéquates.
Pour aborder ces thématiques, plusieurs axes de réflexion ont été proposés pour l’appel à communications :
- Faire l’historique de l’ancienne médina de Mostaganem, rappeler son histoire et répertorier les sites historiques pour les intégrer dans le futur circuit touristique de la médina.
- Réaliser un état des lieux de l’ancienne médina de Mostaganem (urbanisme, social, culturel, spirituel, besoins de développement, etc.).
- Recenser et classer les travaux de réhabilitation et restauration réalisés par différents bureaux d’étude, organismes, associations.
- Recenser et classer les recherches et travaux universitaires du département d’architecture et de l’école des beaux-arts.
- Étudier de manière critique la législation relative à la réhabilitation et à la restauration des sites historiques, et proposer des enrichissements.
Les invitations ont été adressées à tous les organismes et institutions ayant une relation directe ou indirecte avec la thématique du colloque, tels que la Conservation foncière, le Cadastre, la Direction de la culture, l’Office de l’exploitation des biens culturels, les Affaires religieuses, l’URBOR, l’APC, les différents bureaux d’étude, le CTC, le Service de l’urbanisme, la Direction de l’environnement, Sonelgaz, etc.
Le colloque s’est déroulé en plénière et en ateliers, avec un atelier dédié aux recommandations. Une exposition de photos sur Tidjditt ainsi qu’un documentaire ont été proposés pour sensibiliser et communiquer sur la thématique.
En ce qui concerne le financement et la publication des actes du colloque, des démarches ont été entreprises auprès de certains organismes pour une contribution financière de l’« Hyproc Shipping Company », qui est une société algérienne par actions spécialisée dans le transport maritime des hydrocarbures et des produits chimiques à travers le monde ainsi que la contribution de l’hôtellerie Benzaouech et la Fondation « Djanatu ‘Al-’Arif ». Pour l’édition des actes du colloque, des contacts ont été pris avec des maisons d’édition pour négocier la publication des actes.
Axes | Nombre de communicants | Orale (présentiel) | Orale (à distance) | Poster |
---|---|---|---|---|
1 | Vers une meilleure compréhension de l’ancienne médina : le recensement des sites historiques, Réaliser un état des lieux exhaustif | |||
21 | 19 | 0 | 2 | |
2 | Réhabilitation, recherche et restauration : Expériences et travaux pour la préservation du patrimoine en Algérie. |
|||
16 | 11 | 3 | 2 | |
3 | Analyse critique de la législation sur la réhabilitation et la restauration des sites historiques. | |||
8 | 7 | 1 | 0 | |
4 | Tidjditt : un espace immatériel et spirituel | |||
12 | 12 | 0 | 0 | |
Sous-total | 57 | 49 | 4 | 4 |
5 | EXPO : Tidjditt’s Art Project | |||
39 personnes des autorités publiques 49 communicants présents 34 membres invités de l’Association Tidjditt |
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TOTAL | 60 des 122 participants ont pris part à l’expérience d’observation commentée. |
Un engagement pour la préservation : L’Association Culturelle de la Médina de Tidjditt
Fondée en juin 2022, l’association culturelle pour la préservation du patrimoine de la Médina de Tidjditt s’engage dans plusieurs actions essentielles :
- Arrêter les démolitions aléatoires et méconnues : L’association vise à mettre fin aux démolitions aléatoires observées au sein de la Médina de Tidjditt, dont le riche patrimoine culturel matériel et immatériel est resté largement méconnu.
- Faire respecter la réglementation en vigueur : Elle s’efforce également de faire respecter la réglementation en vigueur depuis 2015, assurant ainsi la protection légale du patrimoine.
- Solliciter l’appui des institutions névralgiques : Pour ce faire, elle envisage d’élaborer des mesures de préservation en sollicitant la contribution du département d’architecture de l’UMAB, ainsi que l’appui d’autres institutions étatiques clés telles que le cadastre, la conservation foncière, la direction de la culture, la direction de l’urbanisme et la direction de l’environnement.
Dans le cadre de sa première action majeure, un colloque national est organisé, axé autour de la Médina de Tidjditt. Cette initiative vise à lever l’anonymat de ce quartier antique dans l’histoire de la ville de Mostaganem et à susciter un impact significatif pour mobiliser et impliquer les plus hautes autorités. Parmi les axes de développement envisagés, l’association souhaite explorer :
- L’historique de la Médina de Tidjditt.
- Les travaux de recherche réalisés jusqu’à présent.
- L’état des lieux actuels, reflétant la situation au moment du colloque.
- Les expériences de réhabilitation et de restauration des sites en Algérie.
Elle prévoit également de recenser les acteurs et intervenants directs, parmi lesquels figurent le CDE, le service d’expertise, le CTC, l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels, la conservation foncière, le cadastre, Sonelgaz (notamment le poste de transfo et le réseau aérien), l’office des affaires religieuses et l’office national du tourisme.
Bref aperçu sur la ville traditionnelle de Tidjditt
Avant 1830, trois quartiers situés sur un terrain en pente le long des deux rives de l’oued et des constructions appelées El Arsa (le village des citronniers) constituaient le noyau originel de Mostaganem (fig. 5 et 6). Ces trois quartiers contigus, Derb Tebbana, Tidjditt et El-Matemare, se trouvent à environ 800 mètres au-dessus du niveau de la mer sur un site protégé. La topographie locale de cet endroit a favorisé l’implantation de ces trois quartiers, leur permettant de dominer et contrôler la région de Mostaganem (fig. 4). L’oued Ain Sefra constituait une source d’eau pour les habitants (Yamani et Trache, 2020).
Les quartiers d’El Matemar et de Tidjditt, situés sur la rive droite de l’oued Ain Sefra, suivent la déclivité des terrains. Le quartier d’El-Matemar, qui possédait sa propre muraille, se distingue par le Bordj El Turcs, connu sous le nom de Fort de l’Est par les Français. Cette citadelle, située sur un terrain élevé, offre une visibilité dans toutes les directions. Certains historiens attribuent sa construction à Hamid El-Abd et sa modernisation au Bey Mustapha Bouchelagham, qui résida à Mostaganem de 1732 à 1734.
Le quartier de Tidjditt abrite des Koubas (coupoles), des Makams (mausolées) et de petites mosquées. Dans sa partie ouest se trouve un sous-quartier appelé Kadous El Meddah, nommé d’après la rue principale qui était un lieu de rencontre pour les poètes et les «Meddahs» (les rimes poétiques). Ce quartier se caractérise par un agencement compact des maisons et une disposition en mitoyenneté.
L’organisation spatiale reflète à la fois la distribution des différents groupes ethniques et la spécialisation des métiers.
Les anciens quartiers de la ville côtière fortifiée de Mostaganem sont l’emblème de la ville actuelle. L’importance de la cité remonte à l’occupation turque en 1517, lorsque s’y installa une garnison entourée d’une grande enceinte. La cité fut occupée par les français en juillet 1833 et sera définitivement conservée suite au traité de la Tafna en mai 1837. Une fois l’occupation française établie, l’ancienne ville accueillit les premiers colons en 1845 (Belhamissi, 1982, p.127-161). La ville coloniale s’implanta à proximité du noyau initial, dans le prolongement du quartier de Derb-Tebbana, adoptant une orientation nord-sud. Ce schéma domine la totalité des plans des villes transformées ou créées (Saidouni, 2000). À Mostaganem, l’urbanisme colonial a épargné l’entité urbaine et architecturale de la cité traditionnelle (Yamani, Brahimi, op. cit.). La réalisation de la sous-préfecture, devenue le siège de la daïra après l’indépendance, symbolise la séparation entre les deux entités urbaines (Yamani et Trache, 2020; Safar-Zitoun, 2012.).
Les circonstances dans lesquelles les photos sont prises
Connaître les circonstances dans lesquelles les photos ont été prises est crucial pour l’analyse et la collecte d’informations. En général, ces photos sont capturées sur le vif, au cœur de l’action, sans mise en scène ajoutée par la suite. L’objectif était de reconstituer l’événement ou de fournir une preuve authentique de l’environnement bâti. Toutes les images récoltées sont intégrées dans une composition de photomontages minimalistes.
Le public visé
On peut toutefois s’interroger sur le public visé et les objectifs recherchés. La nature des images constitue un premier indice à ce sujet. En effet, les images étaient destinées principalement aux participants des deux journées du colloque, incluant des enseignants-chercheurs, doctorants, conférenciers, membres de l’association Tidjditt, étudiants et enseignants universitaires. Les autres invités comprenaient des représentants des collectivités locales, de la municipalité, des membres administratifs de l’exécutif, des représentants des forces de sécurité (gendarmerie, police, protection civile, etc.) et des responsables locaux (Chef de Daïra, Directeur de la Culture, etc.). La publication des images sur le support choisi permet de récolter des indices supplémentaires. Par ailleurs, il est pertinent de s’interroger sur le rapport de réception instauré par l’image avec le public, qui peut varier selon les groupes d’individus.
Méthodologie :
Dans cette recherche, le principe méthodologique repose sur les aspects participatifs des observateurs, déclenchés par les photographies exposées, fournissant ainsi un moyen de communication juste et précis. Cependant, les écarts chronologiques entre les événements historiques du site de Tidjditt et la représentation des images capturées dans le parcours choisi (voir fig. 6) sont d’emblée reconnus.
Le degré d’acceptation de ces images par le public présent lors du colloque implique un renoncement à traiter l’information visuelle comme un objet banal, quel que soit le mode narratif qu’elles soulignent. En effet, les données visuelles déclenchent l’existence d’un modèle de narration iconographique. Dans ce cas, la question de la transformation de données en images à d’autres données narratives proposées par le public ne se pose pas.
Les images exposées lors de ce colloque saisissent la vie sociale dans sa spontanéité et les anciennes bâtisses dans leur état actuel, sans retouches artificielles. Il est également important de noter que les photographies prises directement acceptent un rapprochement de l’appareil photographique à l’action et/ou aux individus participants. Les prises de vue se font généralement sur de longs plans, avec une position statique de l’appareil photographique depuis un point d’observation privilégié, permettant de saisir le maximum d’information visuelle par rapport à l’action détectée et à son contexte. L’objectif est de présenter aux observateurs l’événement entier, sans modifier l’espace-temps (Tardy, 2009), notamment les dimensions spatiales, de sorte que le chercheur puisse ensuite étudier le comportement observé.
Les images choisies doivent être parlantes et constituer une sorte d’images-écoles. Le travail du photographe consiste à capturer la réalité sociale et les lieux dans leur spontanéité, avec un engagement honnête et une réflexion sur les images prises, qui doivent être très réalistes et viser à décrire les faits avec objectivité et neutralité. En d’autres termes, la construction des données ne doit pas être biaisée par des jugements de valeur éthiques ou moraux.
Il est essentiel de noter que l’appareil photo n’est pas un instrument objectif. Toutefois, l’exploitation d’un processus de sélection (cadrage, angle, mise au point) peut réduire le niveau d’abstraction de la représentation visuelle de l’image, mais ne permet pas d’accéder pleinement à la réalité sociale et culturelle représentée, laquelle peut être observée sans la médiation des mots.
L’exploration du rôle de la photographie dans la valorisation du patrimoine du quartier de Tidjditt est réalisée à travers une exposition intitulée «Tidjditt Project Art». Les images capturées mettent en avant les portes et les accès des anciennes maisons ou édifices. L’analyse de la réception de ces images par les visiteurs vise à comprendre leur relation individuelle avec le passé, ainsi que les liens temporels entre la mémoire des groupes sociaux, l’histoire du site et sa valorisation patrimoniale. Cette analyse se concentre sur les caractéristiques distinctives des parcours et le contexte historique.
Nous identifions cinq échelles d’analyse : temporelle, mémorielle, contextuelle, de reconnaissance des formes paysagères et de variation d’une image à l’autre. Pour mesurer ces variables, nous utilisons un outil psychométrique constitué d’une série d’affirmations auxquelles les participants expriment leur degré d’accord ou de désaccord (voir tableau 2).
Les résultats escomptés concernant la perception des visiteurs incluent une meilleure compréhension de l’impact du temps sur les espaces patrimoniaux, ainsi qu’une plus grande implication dans la reconnaissance et l’orientation des sites historiques. Pour les autres observateurs, ces résultats permettront de recueillir leurs appréciations concernant les liens temporels et mémoriels, et fourniront en fin de compte une réflexion sur la préservation et la transmission du patrimoine.
Variable | Échelle de mesure proposée par panneau affiché | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Temporalité | Intervalle de temps : Échelles ordinales pour mesurer la perception des changements au fil des mi-siècles | 1700-1750 | |||||
1750-1800 | |||||||
1800-1850 | |||||||
1850-1900 | |||||||
1900-1950 | |||||||
1950-2000 | |||||||
2000-2024 | |||||||
Fréquence des changements perçus | Degré de fréquence | ||||||
0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | ||
Mémoire sociale | Reconnaissance des éléments historiques | Degré de reconnaissance | |||||
0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | ||
Importance perçue de la mémoire sociale | Degré d’importance | ||||||
0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | ||
Contexte historique | Niveau de compréhension historique | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
Connaissance préalable | Oui | Non | |||||
Relation au passé | Connexion émotionnelle | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
Sentiment de nostalgie | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | |
Orientation et reconnaissance | Facilité d’orientation | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
Reconnaissance des lieux | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
Résultats :
Certains termes récurrents que nous avons traduits en français, car la plupart étaient cités en arabe dialectal et utilisés par les observateurs, ont retenu notre attention. Ces termes incluent : conservation, sauvegarde, protection, création, reconstruction, rétablissement, réparation, critique, amélioration, modernisation, réemploi, réaffectation, récupération, modification, etc. En ce qui concerne les mots-clés qui distinguent les connaissances récoltées et les types d’actions à entreprendre sur le site de Tidjditt, nous avons recensé les suivants : arrangement, changement, classification, discussion, calcul, construction, comparaison, diagnostic, assemblage, choix, critique, décision, défense, amélioration, adaptation, remise en ordre, vulgarisation, édification, réorganisation, expertise, etc.
Ces verbes d’action ont servi de fil conducteur pour formuler des hypothèses sur les compétences sociales et communes qui distinguent certaines catégories de personnes par rapport à d’autres (Fiske, 1989). Le classement a été effectué selon le tableau ci-dessous (tableau 3) :
Catégorie de Personnes | Compétences Sociales | Compétences Techniques | Verbes d’Action |
---|---|---|---|
1. Groupe focal de discussion | Observation, critique, discussion | Diagnostic, expertise | Diagnostiquer, comparer, critiquer, discuter, expertiser |
2. Conservateurs | Protection, sauvegarde, conservation | Restauration, réparation | Conserver, sauvegarder, protéger, restaurer, réparer |
3. Innovateurs | Création, amélioration, adaptation | Construction, modernisation | Créer, améliorer, adapter, moderniser, construire |
4. Réorganisateurs | Réorganisation, remise en ordre, vulgarisation | Réemploi, réaffectation | Réorganiser, remettre en ordre, vulgariser, réemployer, réaffecter |
5. Décideurs | Prise de décision, défense, classification | Assemblage, calcul | Décider, défendre, classifier, assembler, calculer |
6. Enseignants | Vulgarisation, édification | Formation, éducation | Vulgariser, édifier, éduquer, former, diffuser |
7. Planificateurs | Planification, arrangement | Construction, comparaison | Planifier, arranger, construire, comparer, organiser |
Le graphique (fig. 12) montre la répartition en pourcentage des catégories de personnes en fonction des données fournies:
Groupe focal de discussion : 25.00%
Conservateurs : 6.66%
Innovateurs : 21.67%
Réorganisateurs : 5.00%
Décideurs : 1.67%
Enseignants : 36.67%
Planificateurs : 3.33%
Discussion :
Selon les résultats obtenus l’analyse basée sur les données recueillies nous a fourni les constations suivantes :
- Groupe focal de discussion (15 sur 60, 25%) : près d’un quart des individus appartiennent à cette catégorie. Ces observateurs jouent un rôle important en offrant des diagnostics, des critiques et des comparaisons. Leur fonction est essentielle pour identifier les besoins et évaluer les solutions existantes, mais ils ne donnent pas une position claire sur les modes d’intervention à adopter pour le site de Tidjditt.
- Conservateurs (4 sur 60, 6.67%) : les conservateurs, bien que moins nombreux, sont indispensables pour la protection, la sauvegarde et la restauration. Leur expertise en réparation et en conservation assure la préservation du patrimoine existant.
- Innovateurs (13 sur 60, 21.67%) : avec plus d’un cinquième des personnes, les innovateurs se concentrent sur la création, l’amélioration et l’adaptation. Ils sont essentiels pour apporter des solutions nouvelles et moderniser les infrastructures.
- Réorganisateurs (3 sur 60, 5%) : les réorganisateurs sont chargés de la réorganisation, de la remise en ordre et de la vulgarisation. Leur rôle est de réemployer et réaffecter les ressources de manière efficace.
- Décideurs (1 sur 60, 1.67%) : les décideurs, bien que très peu nombreux, ont un impact significatif grâce à leurs capacités à classifier, défendre et prendre des décisions stratégiques.
- Enseignants (22 sur 60, 36.67%) : cette catégorie, la plus représentée, constitue plus d’un tiers des personnes. Les éducateurs sont responsables de la formation, de l’éducation et de la diffusion des connaissances, jouant un rôle clé dans le développement des compétences.
- Planificateurs (2 sur 60, 3.33%) : les planificateurs, qui représentent une petite proportion, se concentrent sur l’arrangement, la planification et l’organisation. Leur travail est important pour structurer et guider les projets de manière cohérente.
Les enseignants sont les plus nombreux, soulignant l’importance de la transmission des connaissances et de la formation. Les observateurs et les innovateurs forment également des groupes significatifs, montrant un équilibre entre l’évaluation des besoins et l’introduction de nouvelles solutions. Les autres catégories, bien que moins représentées, jouent chacune un rôle indispensable dans la conservation, la réorganisation, la prise de décision et la planification des projets.
Conclusion
Dans leur rapport à l’image, les observateurs ont vécu une situation mitigée, oscillant entre observation, participation, action-réaction, description et interprétation. Cette dialectique témoigne de l’existence d’un médium iconographique, malgré l’idée répandue parmi les ethnographes que l’image diffère de la réalité et que l’appareil photo n’est pas un œil humain. Le travail effectué dans cette recherche, prenant pour support le colloque sur la sauvegarde des lieux patrimoniaux de Tidjditt, a pu aborder différentes thématiques en fonction des enjeux et des spécificités des lieux concernés par la mise en valeur.
L’observation des panneaux illustrés par des images de la réalité vécue et de situations équivoques nous a permis de dégager, par le biais de la réception, plusieurs thématiques proposées. Premièrement, l’histoire et la valeur patrimoniale du lieu : il s’agit de retracer l’histoire du lieu, de mettre en évidence ses spécificités et de démontrer sa valeur patrimoniale. Deuxièmement, la protection et la conservation du patrimoine : cette thématique se concentre sur les enjeux de la protection et de la conservation des éléments patrimoniaux, qu’il s’agisse de bâtiments, d’objets, de mobiliers ou de paysages. Ensuite, les problèmes de la gestion et de l’entretien du lieu patrimonial : ici, l’accent est mis sur les enjeux de la gestion et de l’entretien du lieu, en particulier sur les questions de financement, de gestion des ressources, de restauration et de maintenance. Quatrièmement, les perspectives de développement et de mise en valeur du lieu patrimonial : cette thématique invite à réfléchir aux perspectives de développement du lieu, en envisageant les différentes opportunités de mise en valeur touristique ou culturelle, voire de valorisation économique.
En outre, les aspects juridiques et réglementaires liés à la sauvegarde d’un lieu patrimonial : cette thématique examine les différents textes législatifs et réglementaires en vigueur en matière de protection et de conservation du patrimoine, ainsi que les mécanismes de financement disponibles. Enfin, la participation citoyenne et la mobilisation autour du patrimoine : ce thème se penche sur les enjeux de la mobilisation citoyenne et de la participation des différents acteurs locaux à la sauvegarde du patrimoine, qu’il s’agisse d’habitants, d’associations ou d’élus locaux. Ces thématiques ont été développées lors de conférences, tables rondes, ateliers de travail ou visites de terrain durant le colloque sur la sauvegarde des lieux patrimoniaux de Tidjditt, offrant ainsi un cadre exhaustif pour explorer et valoriser son riche héritage.
Selon les résultats obtenus, l’analyse basée sur les données recueillies nous a fourni plusieurs constatations. Les observateurs, jouant un rôle important en offrant des diagnostics, des critiques et des comparaisons, sont essentiels pour identifier les besoins et évaluer les solutions existantes, bien qu’ils ne définissent pas clairement les modes d’intervention à adopter pour le site de Tidjditt. Les conservateurs, bien que moins nombreux, sont indispensables pour la protection, la sauvegarde et la restauration, leur expertise en réparation et en conservation assurant la préservation du patrimoine existant. Les innovateurs, se concentrant sur la création, l’amélioration et l’adaptation, apportent des solutions nouvelles et modernisent les infrastructures. Les réorganisateurs, chargés de la réorganisation, de la remise en ordre et de la vulgarisation, réemploient et réaffectent les ressources de manière efficace. Les décideurs, bien que très peu nombreux, ont un impact significatif grâce à leurs capacités à classifier, défendre et prendre des décisions stratégiques. Les enseignants, étant les plus représentés, sont responsables de la formation, de l’éducation et de la diffusion des connaissances, jouant un rôle clé dans le développement des compétences. Enfin, les planificateurs, se concentrant sur l’arrangement, la planification et l’organisation, structurent et guident les projets de manière cohérente.
Les enseignants, les observateurs et les innovateurs forment des groupes significatifs, soulignant l’importance de la transmission des connaissances, de l’évaluation des besoins et de l’introduction de nouvelles solutions. Les autres catégories, bien que moins représentées, jouent chacune un rôle indispensable dans la conservation, la réorganisation, la prise de décision et la planification des projets. Ces résultats illustrent la diversité des acteurs impliqués et la complémentarité de leurs compétences pour la sauvegarde et la mise en valeur des lieux patrimoniaux de Tidjditt.
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